Shopaholic [Pv]

Belle journée en perspective aujourd’hui. Le soleil brillait, oui il n’y avait aucun nuages dans ce ciel si beau aujourd’hui, avec ces lignes blanches, preuve que les avions étaient toujours en action, transportant des personnes d’un côté à l’autre de la planète. De cette planète qui pouvait être si petit parfois. Il nous arrivait de revoir des personnes que l’on n’avait pas vu depuis peut-être des années, ou encore des mois, et même peut-être des jours dans un endroit quelconque dont nous n’aurions jamais eut idée de se rencontré. Des retrouvailles, des amants qui se retrouvent, s’enlaçant l’un dans les bras de l’autre, dont l’amour s’étant encore plus amplifier durant toute ses années, ou encore disparut, finit, plus aucun sentiment, sauf peut-être celle de la pitié, ou de l’amour, mais amical. Mais pas seulement des retrouvailles pour deux amoureux, cela pourrait aussi être deux amis, des meilleurs amis. Une meilleure amie qu’elle avait tout fait pour oublier et qu’elle avait oublié. Par l’intermédiaire du temps, elle avait réussit à affronter cette dure épreuve et maintenant, Kate était une des filles les plus heureuse au monde. Enfin, même si elle se souciait pour quelque personnes à cause de quelque évènements pas très agréable. Soit, à quoi pensait-elle encore, tout en parcourant tous ces magasins, les plus meilleurs que les autres ? Ah oui, des retrouvailles… ça pouvait bien être aussi des retrouvailles pour des personnes de deux autres compagnies différentes, ayant déjà travaillé dans le passé et qui recommencerait signer un nouveau contrat. Mais en dépit de cela, cela aurait très bien put être des séparations. Deux amants qui se séparent pour toujours.
Cela lui rappela à nouveau quelque chose d’assez triste pour l’une de ses amies. Elle avait été tant heureuse avant son mariage, mais maintenant que le monde avait tournée de travers et son petit monde rose avait disparut pour l’emmener en enfer, là où son avion la noya dans le feu et la lave, la lave qui lui perçait la peau jusqu’à arriver à son cœur. Elle avait été si furieuse envers Lucas et Brooke au moment même. Sa furie diminuait, avec le temps, mais à chaque fois qu’elle allait consoler Peyton, elle ne pouvait s’empêcher au coup que lui avait fait une de ses amis et son futur mari. Elle avait tellement été dégoûté qu’elle aurait bien aimé les étrangler tout les deux. Mais en y pensant profondément, et analysant le sujet avec détail. Elle se dit que peut-être qu’au fond, ce n’était pas la faute à Lucas si son cœur appartenait toujours à Brooke. Et que Brooke non plus n’était pas en faute si elle était tombée amoureuse de l’ex-futur mari de sa meilleure amie. Vous vous demandez sûrement comment Kate, qui, elle-même ayant été victime de la tromperie de son premier copain, sur qui elle y comptait tant, et avec qui elle pensait déjà à un avenir, à qui elle avait offerte la plus belle chose qu’une jeune fille puisse offrir à l’homme de sa vie, mais Kate c’était trompé sur ce choix. Mais pas ce que celle-ci, elle s’était aussi trompée sur le choix de sa meilleur amie. Elle qui croyait qu’elles étaient comme des sœurs inséparable à présent.
M’enfin bon, Lucas n’aurait jamais du donner tant d’espoir à Peyton, maintenant elle souffrait encore plus à cause de lui. Et Brooke, elle aurait du tout lui avouer… si tout cela avait été beaucoup plus tôt. Peyton se serait trouvé un nouveau copain, qui sait ? Quelqu’un qui aurait prit soin d’elle, qui l’aurait protégé, et qui l’aurait donné une plus belle vie, en effaçant toutes ces mauvaises choses de son passé. Elle aurait avec le temps oublié elle aussi sa fureur envers Lucas et Brooke.
Il faisait beau aujourd’hui, oui, surtout pour les magasins qui l’accueillait^^ car elle ne sortait pas les mains vide. Son grand sourire habituel aux lèvres. Elle faisait sa partie shopping de la semaine. On était vendredi après-midi et elle avait déjà passé sa matinée à se trouvé une nouvelle paires d’escarpins. Elle les avait cherché durant des heures, et c’est lorsqu’elle fit tomber son portefeuille à terre pendant qu’elle s’achetait une gaufre, lorsqu’elle s’abaissa et qu’elle se redressa qu’elle vit alors LES escarpins dans la vitrine d’un magasin Yves Saint Laurent. Elle resta hypnotisée par ses chaussures si belles. Elles étaient de couleurs rose fuchsia, semelles et talons hyper travaillés, graphiques, pleins, alambiqués, … métamorphosés en véritable sculpture d’art.
Kate était dans un état second. Elle avait laissé tomber sa gaufre, et ses sacs et avait accourut vers ces chaussures magnifiques et les avaient acheté dans la seconde qui suivait. Elle les essaya par après et un sourire encore plus large, qui allait jusqu’à ses oreilles en voyant qu’elles lui allaient à merveille. Elle remonta sa jupe et se mit à marcher devant le magasin à se regarder les pieds et les jambes.
Une fois sa séance de jouer aux mannequins prit fin, elle ressortit du magasin, ses nouvelles chaussures aux pieds. Elle récupéra ses sacs, que le vendeur de gaufre avait rangé de côté en voyant la folie de Kate l’obsédée par de simple chaussures. Donc une fois les sacs récupérés et une gaufre reçu par le vendeur, qui était un vielle homme super gentil. Kate alla s’asseoir sur un banc pour déguster sa gaufre tout en regardant ses nouvelles chaussures qui allait s’assortissait avec ses vêtements. Une robe en chemisier blanc cassé avec les boutons rose pâles. Elle portait un collier à grosses perles rose fuchsia aussi de la même couleur que ses escarpins, et deux boules en guise de boucle d’oreille pour faire le tout. Sans oublier ses cheveux qu’elle avait simplement attacher en faisant une queue de cheval à l’arrière et un peu haute en passant sa frange longue derrière son oreille. Elle se fit un bon McDo avec un Big Mag pour se remplir le ventre avant de se ruer de nouveau dans les magasins de grande marque.
Tout allait très bien, il était à présent quatre heure passé de l’après-midi et maintenant Kate allait faire une petite visite à un magasin de CD. Les bras chargés, elle voulait le nouveau record de Chris Keller. Elle n’était pas une grande fan, enfin pas encore maintenant^^ mais avait hâte d’avoir ce CD entre les mains.
Elle entra donc dans le magasin et déposa ses sacs devant l’étagère des artistes commençant par la lettre K. Elle commença sa recherche, tout en se mettant sur la pointe des pieds pour rattraper la pochette qui était à une bonne vingtaine de centimètre au dessus de sa tête. Sa petite taille pouvait parfois avoir des inconvénients…

Toutes les femmes sont jolies, beaucoup sont belles, quelques-unes sont rares. Voilà ce qu'avait un jour écrit Jean Cassou, et, il fallait l'avouer : Lucas était bien d'accord avec ce cher Cassou. Que toutes soient jolies, ou que beaucoup soient belles, il n'en savait rien à vrai dire... Mais "quelques-unes sont rares", ça, il pouvait le confirmer. Parmi ces femmes rares, il y avait pour lui sa mère. Quoi, sa mère? Karen Roe était sans doute la femme qu'il admirerait le plus au monde pendant toute sa vie. Elle était maintenant une femme respectée dans la ville, et tout ça, elle l'avait fait elle-même. Avoir un enfant alors qu'elle n'avait que dix-huit ans. L'élever et s'occuper de tout un commerce, toute seule, en même temps. Faire des deux quelque chose dont elle pouvait être fier... Karen Roe n'était pas une femme comme les autres. En plus d'être une maman hors-pair, c'était une femme remarquable, magnifique, qui savait ce qu'elle faisait, et aux yeux de Lucas, à part quelques erreurs mineures, elle n'avait aucun défaut, rien. Bien sûr, il leur arrivait de se disputer de temps en temps... Mais avoir Karen comme maman, c'était quelque chose qui le rendait fier. Et s'il avait eu le choix, il aurait choisi elle comme mère. Il ne pouvait sûrement pas en dire autant pour son père... Mais il avait changé, et ce n'était pas le sujet.
Une autre femme très spéciale dans sa vie, ou en tout cas un petit bout de femme, c'était Lily, sa petite soeur. Demi-soeur en réalité, puisqu'elle était la fille de Keith... Mais c'était pareil pour Lucas. Au fond, même s'il avait adopté et apprivoisé Dan, son papa, c'était Keith. Dan, c'était son père. La différence? Très grande pour le jeune homme. M'enfin, Lily. Il avait eu peur de ne pas être un bon grand frère... Mais avec elle, c'était instinctif.
Il y avait Haley. Sa meilleure amie... Il se souvenait la première fois qu'elle était venue chez lui : "je viens d'une famille nombreuse et j'ai pensé que vous auriez plus besoin de moi". Lucas l'aimait sans contrefaçons, sans conditions, sans rien qui puisse changer ce fait. Elle serait toujours sa meilleure amie, et la première femme de sa vie après sa mère.
Et Peyton aussi. Mais ça, il n'avait pas envie de développer. Le fait que leur relation se soit dégradée à ce point-là... Il l'avait mérité, mais c'était triste.
Et ce que Jean Cassou ne savait pas, ce que Lucas avait eu l'occasion de remarquer à maintes reprises, ce qu'il avait même refusé de voir pendant un certain temps, c'était qu'outre les femmes rares, il y en avait une un peu spéciale. Elle était jolie, belle et rare, mais elle avait ce petit quelque chose en plus de toutes les autres. Elle était unique. Il n'y en avait pas deux comme elle, et il n'y en avait jamais eu. Elle était Brooke Davis, et même s'il avait fait des erreurs, lui, Lucas, elle était la seule. La seule et l'unique, et il l'aimait. Aimer était un faible mot... Il aimait sa mère aussi. Ce qu'il avait pour Brooke, c'était au-dessus de tout ce que les mots pouvaient décrire. Ce serait un crime d'enfermer ce sentiment dans un mot... Brooke Davis était celle qu'il épouserait, celle qui serait la mère de ses enfants et celle avec qui il passerait le restant de sa vie. Brooke Davis était rouge. Et, comme le racontait son nouveau roman encore en cours, elle avait changé sa vie. Sauf que, tel un daltonien, Lucas avait confondu le rouge et le vert pendant un long moment. Vert comme Peyton, rouge comme Brooke... Lui, sa couleur, c'était le rouge. Maintenant, il le voyait. Il avait fait du mal à Peyton, mais il ne l'avait pas trompée. Ce n'était qu'un baiser échangé avec Brooke du temps où il était fiancé à la blonde, et il le lui avait tout de suite dit. Il ne l'avait pas trompée. Brooke n'était pas une femme avec qui on trompe une autre. Brooke n'était pas la "deuxième femme". Elle avait été la première, mais jamais elle ne serait la deuxième. Jamais. Elle était trop bien pour ça, elle avait trop d'honneur et d'amour pour ça.

Bref, ce jour-là, Lucas était sorti faire un tour du côté des boutiques. Il avait besoin de quelques petits trucs, et il achèterait en même temps quelque chose à sa soeur. Il avait l'impression de l'avoir négligée ces derniers temps, et le fait qu'elle soit triste à l'idée qu'il déménage à New York lui faisait un peu de peine aussi... Enfin, maintenant, ce n'était plus du tout sûr... Mais quand même. En se promenant par-ci, par-là, Lucas entra dans le magasin de disques. Il ne voulait pas un CD en particulier, mais ça ne lui ferait pas de mal de regarder... Il connaissait déjà tous ceux qu'il avait à la maison, alors bon. Un peu de nouveauté, pourquoi pas... Alors qu'il faisait doucement les rayons, il aperçut un peu plus loin une jeune fille qu'il connaissait depuis un bon moment déjà. Kate Cooper. Elle travaillait au Tric et s'entendait assez bien avec Peyton, et, depuis qu'il avait annulé le mariage, Lucas ne l'avait pas revue. Sans doute qu'elle avait envie de l'égorger? En voyant qu'elle essayait sans succès d'attraper un CD, il vint à son secours et le lui donna après avoir brièvement examiné la pochette. Chris Keller? Il pouvait être talentueux et tout ça, mais Lucas ne l'appréciait pas vraiment, et ne l'avait jamais fait. Il tendit le CD à Kate.

"Salut Kate."

Bien sûr, ça serait idiot d'agir comme s'il ne s'était rien passé, avec Peyton, avec Brooke et qu'elle n'était pas en quelque sorte impliquée, mais il n'allait pas lancer le sujet comme ça non plus. Et puis, pensait-il, il avait été assez interrogé sur le sujet, et tout le monde devait avoir compris que c'était Brooke et personne d'autre.

"Je savais pas que tu aimais Chris Keller... Tu sais qu'il est en ville actuellement?"